Les crises de colère font partie des étapes de développement d’un enfant. Elles ont surtout lieu à partir du moment où votre enfant commence à devenir autonome, c’est-à-dire à partir de 18 mois. Si certains enfants font plus de crises que d’autres, sachez qu’il existe des méthodes efficaces pour en venir à bout.
Savoir anticiper les caprices et les crises
L’une des premières choses à faire pour réussir à gérer les crises d’un enfant, c’est de savoir anticiper. Certaines situations provoquent systématiquement des crises. Aussi, afin de déminer le terrain, il est conseillé de prévenir l’enfant à l’avance. Par exemple, s’il a l’habitude de demander des bonbons à chaque fois que vous l’emmenez dans un magasin, vous pouvez le préparer en lui indiquant que vous allez sortir mais que vous n’allez pas acheter de bonbons.
Jouer la diversion
Ce n’est pas toujours évident de définir les besoins d’un enfant. C’est pourquoi, on vit assez souvent des crises. Toutefois, face à cela, on peut parfaitement jouer la carte de la diversion pour apaiser ses crises. Par exemple, si vous refuser quelque chose à votre enfant, assurez-vous de le divertir par autre chose afin de faire passer sa colère.
Expliquer la raison du refus
Il est nécessaire d’expliquer à votre enfant les raisons de votre refus. Ainsi, il pourra facilement comprendre la situation et éviter de faire une crise. Certes, ce n’est pas facile d’expliquer les choses à un enfant mais ce n’est pas impossible pour autant. Quand vous lui parlez, mettez-vous à sa hauteur. Evitez de crier et parler d’un ton ferme et assuré pour qu’il comprenne que vous n’avez pas l’intention de céder.
Apaiser l’enfant
Pour faire face à une crise d’enfant, il faut apprendre à l’apaiser. Vous connaissez votre enfant mieux que personne. A vous donc de trouver les mots doux et les mots rassurants pour l’apaiser au mieux. Vous pouvez le prendre dans vos bras et le caresser.
Ne pas céder
Même si ses hurlements mettent vos nerfs à vifs, sachez que ce n’est pas une bonne solution de céder pour avoir la paix. Quand c’est non c’est non ! Une fois que l’enfant comprendra cela, il vous sera plus facile de le gérer.